How To Stop Time (VO) – Matt Haig

A1ZjCWwzB4L.jpgTitre : How To Stop Time

Auteur : Matt Haig

Editions : Canongate Books

Genre : Fantastique

Sortie : 2017

Résumé : Tom Hazard has a dangerous secret. He may look like an ordinary 41-year-old, but he was born in 1581. Owing to a rare condition, he’s been alive for centuries. From Shakespeare’s England to jazz age Paris, Tom has seen it all. Always changing his identity to stay alive, Tom now has the perfect cover – working as a history teacher. The only thing Tom mustn’t do is fall in love…

Avis

Je ne connaissais pas ce roman, mais je l’ai trouvé chez une amie et le résumé m’a beaucoup intéressé. Finalement, j’ai passé une lecture agréable, mais ce roman n’a pas été à la hauteur de tout ce que j’attendais. Ce n’est pas une déception, mais j’ai l’impression qu’il avait beaucoup plus de potentiel que ce qui a été exploré.

Le personnage principal est un homme qui ne vieillit pas, ou presque pas, et qui a plusieurs siècles d’existence derrière lui. Nous naviguons donc entre ses souvenirs du passé et sa vie dans le présent, entre différents endroits du monde et différentes époques de sa vie. C’est une alternance intéressante, mais j’ai trouvé que le présent était trop peu raconté, et que beaucoup de passages du passé étaient inutiles.

Si Tom est intéressant à suivre, il reste peu attachant car je l’ai trouvé assez distant. Je me suis peu reconnue dans ses émotions. En revanche, en terme de personnages, le récit nous fait découvrir beaucoup de personnages historiques, comme Shakespeare et le Capitaine Cook, qui ont piqué mon intérêt et sont assez bien construits.

L’histoire suit un fil conducteur global que je ne veux pas spoiler, qui amène aux récits du passé, mais je n’ai pas été passionnée par cette trame. Les messages délivrés par l’auteur sont très beaux, sur l’importance de la vie et le fait de répéter sans cesse nos erreurs. En revanche, la fin est beaucoup trop rapide pour terminer cette intrigue, si rapide qu’elle parait bâclée et décevante.

Enfin, le style est agréable et efficace, sans être transcendant. Il s’agit d’un livre en VO et je n’ai eu aucun soucis dans ma lecture, donc il est accessible même sans être parfaitement bilingue. Il s’agit quand même d’un bon livre de fantastique même si je n’ai pas été complètement convaincue, et les autres notes sur Internet sont plus élogieuses que moi.

Note

Personnages : 3/5

Univers : 3/5

Intrigue : 2/5

Style : 4/5

12/20


« That’s the thing with time, isn’t it? It’s not all the same. Some days – some years – some decades – are empty. There is nothing to them. It’s just flat water. And then you come across a year, or even a day, or an afternoon. And it is everything. It is the whole thing. »

Plume.

Les conseils de Plume : Commencer la lecture en VO ?

C’est le retour de mes articles de conseils, et cette fois, j’ai décidé de vous parler d’un sujet qui me vaut pas mal de questions : la lecture en VO, c’est-à-dire en anglais pour ma part (on pourrait argumenter que la VO, ça peut être dans toutes les langues en fonction de la nationalité de l’auteur) !

Bref, depuis quelques temps, et surtout en ce moment pendant mon Erasmus, je me suis mise à lire en VO. J’y trouve plein d’avantage : cela permet d’avoir la plume originale de l’auteur et d’éviter les traductions pas toujours bien faites, d’avoir des suites de sagas plus tôt, et d’avoir des livres moins chers (oui, les paperbacks en VO sont beaucoup moins chers qu’en France) 😀


 Bien choisir le genre du livre

Pour commencer, choisir un livre jeunesse ou Young Adult, c’est un bon début ! Cela permet de retrouver un style plus simple et un vocabulaire moins élaboré que dans des livres faits pour un public plus mature (qui est censé bien comprendre la langue et toutes ses petites subtilités). Cependant, certains genres au sein des livres jeunesse peuvent être plus compliqués. Pour un livre de fantasy ou de science-fiction, il faut s’attendre à un vocabulaire particulier caractéristique du genre, qu’on n’utilise jamais vraiment dans la vraie vie.

Alors quels livres pour commencer ?

Je conseillerai du Young Adult pour commencer, plutôt en contemporain ou en romance. Sinon, il y a les livres écrits pour les enfants comme les premiers Harry Potter ou des contes classiques comme Alice au Pays des Merveilles.

 Y aller lentement

Peu importe votre niveau de langue, la lecture en VO prendra toujours plus de temps que la lecture en VF ! C’est un aléa qu’il faut accepter pour mieux apprécier sa lecture, tout simplement parce qu’on ne peut pas y faire grand chose. Même les bilingues peuvent mettre plus de temps à faire quelque chose quand ce n’est pas dans leur langue maternelle, et c’est tout à fait normal.

Donc en commençant votre lecture, prévoyez d’y passer plus de temps que si c’était un livre en Français, et ne vous stressez pas pour aller plus vite. De toute façon, ça ne fonctionnerait pas !

 Couper tout ce qui peut vous déconcentrer

C’est le conseil bateau que je donne pour à peu près tout, mais c’est encore plus vrai cette fois. Si vous vous laissez déconcentrer par des messages par exemple, votre cerveau doit sans arrêt changer de langue : il passe au français pour répondre à un message, puis doit repasser à l’anglais pour continuer la lecture. Cela va considérablement vous ralentir, parce qu’il va falloir vous réadapter à chaque fois !

giphy (2).gif

 Avoir quelques chose pour traduire

Certains mots ou expressions peuvent vous bloquer pendant votre lecture, ou alors vous êtes naturellement curieux et certains mots vous intriguent… Pour remédier à ça, je vous conseille de trouver le système de traduction qui vous convient le mieux, et de le garder à portée de main. Vous pouvez préférer un bon vieux dictionnaire papier ou une applications, c’est à vous de voir !

 Accepter de ne pas comprendre tous les mots

Si vous commencez à vous arrêter à chaque mot inconnu, vous n’en avez pas fini de votre lecture. Parfois, il faut lâcher du leste et accepter que vous ne pouvez pas tout comprendre. Si vous comprenez le but général d’un paragraphe et le sens des phrases, c’est déjà suffisant.

giphy

Et vous verrez, parfois vous allez en venir à comprendre des mots que vous ne connaissiez pas ! Personnellement, je connais le sens de plein de mots sans être capable de les traduire avec exactitude, juste parce que j’ai enregistré leur sens sans vraiment m’en rendre compte 😉

 Demander conseil sur le niveau de langue

Si vous voyez des personnes  qui ont lu des livres en VO qui vous intéressent, sur des blogs, sur Instagram, ou même dans la vraie vie, demandez-leur s’il leur parait accessible. C’est une question à laquelle il est difficile de répondre car c’est un point de vue très subjectif en fonction de son propre niveau, mais cela peut quand même vous donner une bonne indication.

 Ne pas vous décourager

Oui, il va peut-être vous falloir quelques chapitres pour vous habituer à la langue. Oui, cela va vous prendre un temps fou. Mais finalement, ça vaut le coup ! Et finir un livre en VO peut même devenir une petite fierté.

J’ajouterais que plus vous vous accrocherez et plus vous lirez dans une langue étrangère, plus cela deviendra facile 😀

giphy (1)


C’est tout pour ces conseils ! N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous avez d’autres idées pour aider à la lecture en VO, ou à me poser des questions si vous en avez 😉

Plume.

Keleana, Tome 1 : Throne of Glass (VO) – Sarah J. Maas

13519397Titre : L’assassineuse (VF) / Throne of Glass (VO)

Série : Keleana (VF) / Throne of Glass (VO)

Tome : 1

Auteur : Sarah J. Maas

Editions : La Martinière / Bloomsbury (UK et US)

Genre : Fantasy

Sortie : 2012

Résumé : Au royaume d’Adarlan, seule la secte des Assassins ose encore s’opposer au pouvoir du roi. Keleana, la plus célèbre assassineuse du pays, a été condamnée aux travaux forcés. Pour gagner sa liberté, elle doit combattre dans un tournoi à mort dont l’unique survivant devra servir le roi pendant quatre années. Mais les concurrents, l’un après l’autre, sont éliminés de façon mystérieuse et Keleana sent son tour venir. Manifestement, d’obscures forces magiques ressurgissent dans la cité royale et la jeune fille, pour sauver sa peau, devra trouver des alliés à la cour même du roi. Et jouer de toutes les armes dont elle dispose. Son entraîneur, le capitaine Chaol, et le prince Dorian qui l’a prise sous son aile sont-ils dignes de confiance? En tout cas ils ne sont pas insensibles à ses charmes…

Avis

Après mes coups de coeur consécutifs pour les trois tomes d’Un palais d’épines et de roses du même auteur, je ne pouvais que me lancer dans cette saga. Et j’ai décidé de le faire en VO, non seulement parce que tous les tomes ne seront pas traduits en Français, mais aussi parce que son style d’écriture original est absolument merveilleux.

Ce roman est le premier écrit par Sarah J. Maas, et même si j’y ai vu quelques défauts, cela ne l’a pas empêché d’être un excellent moment de lecture ! J’ai d’abord pensé à un coup de coeur, mais en y réfléchissant quelques jours plus tard, je sais juste que je vais repenser à ce roman encore longtemps, et que je suis fan malgré tous ses défauts.

L’univers est magique, avec différents royaumes, des lieux absolument magnifiques (un château fait de verre, qui dit mieux ?), et une bonne touche de magie. On sent qu’il recèle encore de nombreux secrets, et même s’ils ne sont pas encore assez explorés, j’ai déjà hâte de les découvrir. Pour ce qui est de l’intrigue, sans vouloir trop en dévoiler, j’ai été happée et je ne me suis pas ennuyée une seconde. L’auteur nous sert un condensé de combats, d’intrigues royales, de romance et de secrets magiques que j’adore.

Le triangle amoureux prend une bonne place, mais pour une fois, il ne m’a pas dérangée. Au contraire, je me suis retrouvée très attachée aux deux hommes, Chaol et Dorian, en les appréciant différemment. J’ai quand même un coup de coeur pour Chaol, qui est typiquement le genre de personnage qui me plait, mais je sens que les choses ne tourneront pas bien pour lui (appelez ça l’instinct, je me méfie de cet auteur quand j’aime un personnage).

De manière générale, les personnages sont jeunes, et c’est de là que vient le défaut que j’ai le plus remarqué : il est naïf de croire que des personnages si jeunes puissent être aussi forts, dans leurs aptitudes et dans leur rang social, à cet âge. Parfois, leur façon de penser n’est pas adaptée à ce qu’ils devraient être, mais cela est dû justement à leur jeunesse. Même dans l’intrigue, la façon dont les choses s’enchaînent paraît un peu trop simple.

Cependant, ils restent très attachants et ils m’ont fait ressentir plein d’émotions. Celeana (Keleana en VF) est bien développée, ce qui fait qu’on comprend chacune de ses décisions même si on ne les approuve pas. Elle a du caractère, elle est forte dans être infaillible, ce qui la rend intéressante à suivre.

Enfin, le style d’écriture est pour moi le gros atout de ce roman, car je le trouve tout simplement fascinant. Il est fluide, il est beau, et il nous fait rentrer dans les pensées des personnages avec une étonnante facilité. Le texte regorge de magnifiques descriptions et de sentiments, tout est là pour me séduire.

Note

Personnages : 4/5

Univers : 5/5

Intrigue : 4/5

Style : 5/5

18/20


« My name is Celaena Sardothien. But it makes no difference if my name’s Celaena or Lillian or Bitch, because I’d still beat you, no matter what you call me. »

Plume.

Harry Potter, Tome 7 : Harry Potter et les Reliques de la Mort – J.K. Rowling

GF_HP7-reliques-mort_A62491.indd

Titre : Harry Potter et les Reliques de la Mort

Série : Harry Potter

Tome : 7

Auteur : J.K. Rowling

Editions : Gallimard Jeunesse

Genre : Fantastique

Sortie : 2007

Résumé : Cette année, Harry a 17 ans et ne retourne pas à l’école de Poudlard après la mort de Dumbledore. Avec Ron et Hermione il se consacre à la dernière mission confiée par Dumbledore. Le Seigneur des Ténèbres règne en maître et traque les fidèles amis qui sont réduit à la clandestinité. D’épreuves en révélations, le courage, les choix et les sacrifices de Harry seront déterminants dans la lutte contre les forces du Mal.

Avis

Après six mois de pauses consécutives dans ce livre, je l’ai enfin terminé, et ce fut une excellente lecture. Je l’ai adoré, comme tous les autres tomes, dont vous pouvez retrouver mes chroniques ici : tome 1tome 2tome 3, tome 4, tome 5 et tome 6.

Ce que j’ai aimé :

La quête des héros à la recherche des Horcruxes. Ce dernier roman marque une grosse différence avec les précédents car l’action ne se déroule pas à Poudlard. Le sixième tome nous y avait mené, et nous y voilà : Ron, Hermione et Harry se lancent dans une véritable quête pour vaincre Voldemort. L’action est pleine de rebondissements et on se demande jusqu’à la fin ce qu’il va se passer, tout en doutant du fait qu’ils puissent réussir.

La bataille de Poudlard. C’est sans aucun doute le moment le plus EPIC de tous les tomes confondus ! Tous les élèves et les professeurs se lancent dans la bataille, les statues du châteaux s’animent pour les sauver, l’Ordre du Phoenix se réunit. C’est tragique, c’est haletant, et c’est presque jouissif de voir un tel déploiement de magie pour clore une telle saga.

La vérité sur Severus Rogue. Oh vous savez peut-être que Sevy est mon chouchou, mon personnage favori de toute la saga, alors sa mort me brise le coeur. Mais ce qui me rend encore plus triste, ce sont les souvenirs qu’il montre à Harry. Oui, il est amoureux de Lily pour toujours et à jamais. Oui, il a toujours agit dans l’ombre, les a aidé et s’est battu pour eux. Oui, c’est un héros et rien n’aurait pu arriver sans lui !

Ce que j’ai moins aimé :

Le caractère de Ron et Harry dans la première moitié du livre. Si vous regardez mes chroniques précédentes, vous verrez que je ne supporte plus Harry depuis quelques tomes. Il devient un peu plus appréciable dans ce tome, quand il se concentre moins sur lui-même et plus sur les enjeux de sa quête. Mais il y a aussi Ron qui nous fait sa crise après plusieurs semaines de camping pour échapper au ministère, et qui décide de tout plaquer. Ohlala, je lui aurais donné des baffes.

Le combat final trop court. Je l’avais déjà remarqué à ma première lecture, à la sortie du roman, et je ne peux que le répéter. J.K. Rowling nous offre un énorme pavé d’aventure plein d’action et de rebondissements, pour au final conclure son combat final en moins d’une page, avec un petit sort ridicule. C’est vrai qu’il n’y avait pas mille façons de faire mourir Voldemort, mais quand même, c’est assez décevant.

Ce que le film nous a fait oublier :

L’importance des créatures magiques dans la bataille finale. Quelques géants viennent s’allier à Voldemort, et le frère d’Hagrid, Graup, se bat du côté des gentils. Vous avez aussi les elfes de maison qui viennent se battre du côté des héros, menés par Kreattur, qui considère maintenant Harry comme son maitre. Et pour en rajouter, les centaures, les sombrals et Buck font leur apparition pour se battre !

Le passé d’Albus Dumbledore. Toute la backstory de l’ancien directeur de Poudlard est explorée dans le livre, et le film la passe complètement sous silence. Le lien d’amitié très fort entre lui et Gindelwald, la passion qu’ils avaient pour les Reliques de la Mort et qui les a rapprochée, sa recherche de gloire et de pouvoir, sa relation avec son frère et sa soeur… C’est un élément que je regrette vraiment de ne pas voir apparaitre.

Note

Personnages : 4/5

Univers : 5/5

Intrigue : 5/5

Style : 5/5

19/20 


« Il aurait voulu hurler dans la nuit, il aurait voulu que Ginny sache qu’il était là, qu’elle sache où il allait. Il aurait voulu qu’on l’empêche de continuer, qu’on le ramène en arrière, qu’on le renvoie chez lui… Mais il était chez lui. Poudlard était le premier foyer qu’il ait connu, le plus accueillant. Lui, Voldemort et Rogue, les garçons abandonnés, avaient tous trouvé un foyer ici… »

Plume.

Mon Erasmus aux Pays-Bas : mon absence sur ce blog, ma vie à Utrecht et mon roman !

Certains l’ont peut-être remarqué, mais depuis le mois de juillet, j’ai complètement disparu de ce blog. Cela s’explique par une chose : je suis en Erasmus aux Pays-Bas depuis le début du semestre, plus précisément dans la petite mais néanmoins très jolie ville d’Utrecht. Mon retour en France approchant, j’ai décidé qu’il était temps de reprendre tout ça en main, et me voilà de retour !

Verhuizing-naar-Utrecht

Une petite photo d’Utrecht pour vous donner une idée.


Un petit résumé de ce qu’il s’est passé aux Pays-Bas :

1. Très peu de lecture à mon actif

Malheureusement, j’ai été tellement occupée que j’ai très peu lu pendant ces six mois. Pour vous dire, je suis en pleine lecture du dernier tome d’Harry Potter depuis le mois de juillet ! Je n’ai acheté aucun livre papier, surtout par manque de place dans mes valises, et c’est pour cela que j’ai laissé tombé mon blog et mon compte Instagram. Vous avez donc la raison de mon absence pendant tout ce temps.

2. La vie néerlandaise

Ce que je retiendrais des Pays-Bas : la pluie, les canaux, la pluie, le vélo et le vélo sous la pluie ! Il existe plus de cinquante mots en néerlandais pour désigner la pluie, c’est vous dire l’importance de ce temps dans leur vie.

tumblr_inline_ou2zs4boYf1r7oquz_540.gif

Mais il y a aussi eu les voyages (Amsterdam, Maastricht, Leeuwarden, et même Prague), les pâtisseries au nom imprononçable qui ressemblent à des mini-pancakes recouverts de sucre glace, les marchés de Noël et les chocolats chauds à la chantilly. Tout un tas d’expériences géniales.

3. Des rencontres de tous les horizons

Mes cours à l’université n’étaient qu’avec des classes d’internationaux, c’est-à-dire des élèves venus de tous les pays du monde. J’en ai rencontré plusieurs, avec qui j’ai beaucoup discuté et monté des projets pour les cours. À travers eux, j’ai gagné de nouveaux amis et découvert beaucoup de pays : la Finlande, le Nicaragua, l’Allemagne…

4. Plein de petites choses futiles

J’ai eu un rythme vraiment indécent de visionnage de séries, acheté beaucoup de carnets à Hema et de bougies parfumées à Yankee Candles. J’ai pris trop de repas à McDonald’s et trop de cocktails dans mon bar fétiche de la ville. Bref, j’ai passé du bon temps !

5. ET ENFIN L’ÉCRITURE !

Ça a été mon grand focus pour mes deux derniers mois d’Erasmus : je me suis lancée dans un roman qui me tient particulièrement à coeur, et j’ai pour une fois avancé à un rythme régulier sans me lasser. C’est de la fantasy pleine de secrets, comme tout ce que j’écris. Le résumé :

« Après dix ans emprisonné et privé de sa magie, Heiko est inexplicablement innocenté. Quand un espion du monde d’Almarante, Galhad, vient lui faire part des conditions de sa libération, il ne peut qu’accepter, remettant sa vengeance à plus tard. Il ne pense plus qu’à une chose : disparaitre pour retrouver sa puissance d’antan. Forcés à collaborer, Heiko et Galhad cachent des secrets qui ne devraient jamais être révélés, mais au-delà de toute logique, un lien de confiance se tisse entre eux. Commence une aventure entre les six mondes à la recherche de la vérité, jusqu’à percer les mystères d’Abysses, le monde perdu vers lequel tous les passages ont été condamnés. »


Merci à vous tous qui êtes encore présents pour lire mon blog, je peux dire sans mentir que cette communauté m’avait manquée !

Plume.

Les conseils de Plume : Se mettre à l’écriture ?

Pour ce troisième volet de conseils, j’ai décidé de vous parler de ce qui me prend la majorité de mon temps depuis quelques jours : l’écriture ! J’ai considérablement réduit mon rythme de lecture pour commencer à coucher sur le papier une de mes nouvelles idées 😀

Ce n’est pas mon premier essai pour un roman (même si je n’en ai jamais fini un seul ahah), et j’ai également écrit quelques nouvelles, donc je commence à développer certains réflexes, qui j’espère pourront vous aider à vous lancer.


 Schématiser ses idées sur le papier

Parfois, les premières images d’une histoire sont tellement vives que je ne peux m’empêcher de les écrire directement. Mais pour vraiment aboutir à un récit plus construit, il me faut un peu de réflexion en amont, et je fais cela avec une feuille de papier et un stylo.

Pour les personnages, cela me permet de rechercher des combinaisons pour les noms de et de noter leurs caractéristiques physiques et mentales pour faire en sorte qu’ils restent cohérents. Je fais également des schémas de cartes ou de différents lieux pour ne pas raconter n’importe quoi. Et cela peut également servir à faire des timelines et à noter les premières idées d’intrigue pour les premiers chapitres.

20170726_134519.jpg

 Écrire un petit peu chaque jour

Le meilleur moyen que j’ai trouvé pour perdre ma motivation, c’est de faire une pause de quelques jours. Si je m’arrête en plein milieu d’un chapitre pendant une semaine, j’ai toutes les difficultés du monde à m’y remettre après. C’est d’ailleurs comme ça que je finis par abandonner un roman !

Alors même si ce n’est qu’une petite centaine de mots, je ne peux que vous conseiller de vous poser chaque jour pour avancer un peu. Ça ne prend pas longtemps, et ça vous remet dans le bain de l’écriture.

giphy.gif

 Trouvez l’ambiance la plus propice

Certains ne peuvent écrire que dans le silence complet, et d’autres sont capables de le faire même s’il y a énormément de bruit autour d’eux. Moi, je suis plus efficace quand il y a de la musique qui me rappelle l’ambiance que je développe dans ma scène. Il y a plein de compilations sur YouTube, donc vous pouvez vous faire plaisir à ce niveau. J’ai aussi découvert que j’étais très efficace quand j’écrivais en marchant, mais ce n’est pas du tout pratique ahah.

Sinon, vous pouvez vous créer une petite ambiance naturelle avec des tonnes de musique de relaxation de ce style. Vous en avez pour toutes les goûts : forêts, tempêtes de neige, cheminée…

 Trouver son propre rythme

Parfois, je vois certaines personnes qui arrivent à écrire plus d’une dizaine de pages par jours. Moi, j’en suis totalement incapable ! J’écris lentement pour trouver les bons mots pour ce que je veux exprimer, je me laisse distraire facilement, je reviens sans cesse sur ce que je viens d’écrire… Bref, même si j’ai plein d’idées et que j’adore ce que je suis en train d’écrire, il me faut un temps fou pour mettre tout en ordre et que ce soit exactement comme je le voulais.

giphy (1).gif

Petite anecdote du matin : j’ai passé dix minutes à chercher le bon synonyme de « dire », pour qu’il exprime exactement la façon dont mon personnage a parlé. Si ce n’est pas du perfectionnisme inutile, je ne sais pas ce que c’est ahah 😉

 Se fixer des objectifs

Ça ne marche pas pour tout le monde, mais avec moi, ça me motive vraiment. En général, je me fixe un objectif de 1000 mots par jour minimum, ce qui n’est pas très long mais me permet d’avancer à un rythme honorable. Je me dis que si je continue à respecter ce nombre, je peux avoir fini un roman en quelques mois.

Après, ce n’est pas un objectif fixé dans la pierre. Hier, j’ai écrit 2000 mots, un autre j’en écrirai seulement 500. En prenant un peu d’avance, j’évite de me sentir coupable pour le jour où je n’aurai pas envie d’écrire.

giphy (2).gif

  Demander son avis à un ami honnête

C’est un conseil à double-tranchant, mais ça reste un des plus efficaces que j’ai trouvé. J’ai du mal avec les personnes à qui je fais lire mes textes et qui trouvent que tout est parfait. Il y a forcément des choses qui ne vont pas, et c’est justement pour les trouver que je me fais relire. J’adore donc les personnes qui me laissent des petits commentaires dans la marge, qui me disent ce qu’ils n’ont pas compris, et qui me présentent leurs hypothèses pour la suite.

Il m’est d’ailleurs arrivé de réécrire complètement un chapitre parce qu’un ami m’a dit qu’il était nul. ET IL AVAIT RAISON ! Il ne s’y passait rien, les personnages étaient mous et leur caractère ne leur correspondait pas du tout. C’était dur, mais c’était nécessaire et cela m’a permis de faire plus attention et de me motiver.

tenor.gif

 Couper tout ce qui peut vous déconcentrer

Cela vaut pour le téléphone qui vibre toutes les dix minutes, les notifications d’Instagram et des blogs, et le navigateur bloqué sur le fil d’actualité de Facebook. C’est un vrai calvaire de se débarrasser de toutes les distractions, et moi-même je n’y arrive pas (oui, c’est pour ça que je suis aussi lente).

tumblr_ndm99ew37W1u06e3ko1_400.gif

Mais je ne suis jamais aussi rapide que quand j’arrive à tout couper pour me consacrer uniquement à l’écriture ! D’ailleurs, au lieu d’écrire un article, je devrais déjà faire mes 1000 mots du jour 😀


C’est tout pour mes conseils du jour ! N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous écrivez (ou si vous voulez le faire), et quels seraient vos conseils pour ceux qui veulent se lancer 😉

Plume.

Tag : Gâteau littéraire

J’ai trouvé ce petit tag fort sympathique en parcourant différents blogs, et cela m’a donné envie de vous le partager ! Pour tous ceux qui aiment la lecture et la pâtisserie, c’est parti pour une recette de gâteau à base de livres 😉

belles

1) Prenez en guise de farine un livre dont l’histoire a été lente à démarrer mais dont la suite se révèle prenante

images

Avec Carry On, je ne l’ai pas vu venir. J’ai trouvé la première partie longue et j’ai eu du mal à rentrer dedans. Mais dès le début de la deuxième partie, j’ai été transportée, et j’ai fini avec un gros coup de coeur que je voudrais relire !

2) Ajoutez le beurre : une intrigue riche et bien ficelée.

81yy6fdhtjl

Je ne pense pas avoir besoin d’expliquer en quoi cette saga est riche et unique. L’univers est complexe, l’imaginaire de l’auteur est époustouflant, et les mystères commencent petit à petit à se résoudre au bout de trois tomes.

3) Mélangez le tout avec les œufs. Un livre que vous pensiez détester, mais qui fut finalement un coup de cœur 

81s0wxryjzl

Je ne pensais pas détester La Voleuse de livres, mais j’étais loin d’imaginer un tel coup de coeur. Ce roman est très différent de ceux auxquels je suis habituée, et il m’a profondément touchée.

4) Ajoutez le sucre : un livre « doudou » qui vous a fait passer un moment de douceur dans ce monde de brute !

meme-dans-les-orties

Un livre rafraîchissant et plein d’humour comme Aurélie Valognes sait bien le faire ! Cette histoire d’un petit vieux aigri mais attendrissant m’a fait passer un très bon moment.

5) Choisissez comme glaçage un livre qui réunit tous les ingrédients nécessaires pour que vous l’aimiez

9782266254342

Prenez un univers de fantasy hors du commun, un condensé d’action, des personnages super attachants, des rebondissements, de la magie et une touche de romance… Vous avez Une braise sous la cendre et un coup de coeur pour moi.

6) Puis parsemez de pépites colorées avec un livre qui donne la pêche lorsque vous avez le moral dans les chaussettes 

Quand j’ai vraiment le moral dans les chaussettes, je ne vais pas me réfugier dans un livre pour ne pas gâcher ma lecture avec mes états d’âme. Je vais dans un univers beaucoup plus sombre de la littérature, un univers qui fait peur à certains, un univers qui regorge d’histoire tordues et de mauvaises plumes, mais où l’on peut aussi trouver des pépites… LES FANFICTIONS !

Mon site de référence est évidemment fanfiction.net, particulièrement ses 800 000 fanfictions sur Harry Potter avec tous les pairings possibles. C’est une vraie caverne d’Ali Baba où je peux toujours trouver ce qui me fait envie.

7) Pour finir, la cerise sur le gâteau : le livre que vous avez le plus aimé en 2017

9781408857885

Ce roman est pour moi le meilleur de la saga Un Palais d’épines et de roses, qui est ma saga coup de coeur de l’année pour le moment. Je veux également me lancer dans une relecture pour replonger dans cet univers excellent !


C’est tout pour ce tag ! N’hésitez pas à me donner vos réponses en commentaire et à me dire ce que vous pensez de ces romans 😉

Plume.

Ce qui nous lie – Samantha Bailly

imagesTitre : Ce qui nous lie

Auteur : Samantha Bailly

Editions : Milady

Genre : Fantastique

Sortie : 2013

Résumé : Alice a un don. Elle a la capacité de voir les liens entre les individus. Les attaches lui apparaissent sous forme de fils lumineux, qui tissent une cartographie des relations affectives. Impossible d’expliquer l’origine de ce phénomène. Manifestation surnaturelle? Hallucination ? La jeune femme a appris à vivre avec dans le plus grand secret. C’est alors qu’elle rencontre Raphaël, son nouveau manager. La voilà qui s’éprend du seul homme dont elle ne peut voir les liens…

Avis

 

Samantha Bailly est une auteur dont j’avais entendu parler en bien, car elle faisait très bonne presse avec ses derniers romans. En voyant une réduction sur celui-ci, j’ai tout de suite été attirée par l’idée de base de ce roman. Elle est originale, et malheureusement, c’est tout ce que je peux lui accorder. Car ce roman est une bonne déception pour moi…

Voir les relations qui relient les gens par des fils lumineux, c’est une idée avec beaucoup de potentiel. Sauf qu’elle est terriblement mal exploitée dans ce roman. Il n’y a aucune véritable explication, ce don n’est presque pas utilisé et il ne sert, pour ainsi dire, à rien.

Le reste de l’intrigue n’est pas non plus transcendant. Nous naviguons au hasard entre le passé, le présent et le futur d’Alice, sans vraiment comprendre où l’auteur veut en venir. La romance est décevante, et je n’ai pas été maintenue en haleine du tout. J’aurais pu arrêter ma lecture en plein milieu que cela ne m’aurait pas dérangée.

Le gros problème reste pour moi les personnages. Je ne me suis pas du tout attachée à eux, car je les ai trouvés froids et sans véritable intérêt. Ils ne m’ont fait ressentir aucune émotion, et c’est aussi la raison pour laquelle je n’ai pas accroché avec l’intrigue. J’ai apprécié la présence de certains personnages secondaires (comme Sébastien qui m’a bien fait rire), mais ce n’était pas suffisant.

Le style n’est pas un problème, malgré un côté haché auquel je me suis vite habituée. Il y a même certaines belles phrases que j’ai pu remarquer. Je donnerais donc peut-être une autre chance à cet auteur, mais ce n’est pas pour tout de suite…

Note

Personnages : 1/5

Univers : 2/5

Intrigue : 1/5

Style : 3/5

8/20


« Dans une relation, chacun est entre les mains de l’autre. On peut prendre soin de son hôte, le saisir avec délicatesse, lui prodiguer de l’affection. Parfois, on ne réalise pas à quel point ce que l’on tient est précieux et fragile… On le malmène, on l’écrase. C’est seulement lorsque sa possession est partie, laissant les doigts ensanglantés, que l’on prend conscience de sa propre cruauté. De ce que l’on a perdu. »

Plume.

Harry Potter, Tome 6 : Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé – J.K. Rowling

GF_HP6_sang-mele_A62490.indd

Titre : Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé

Série : Harry Potter

Tome : 6

Auteur : J.K. Rowling

Editions : Gallimard Jeunesse

Genre : Fantastique

Sortie : 2005

Résumé : Dans un monde de plus en plus inquiétant, Harry se prépare à retrouver Ron et Hermione. Bientôt, ce sera la rentrée à Poudlard, avec les autres étudiants de sixième année. Mais pourquoi le professeur Dumbledore vient-il en personne chercher Harry chez les Dursley? Harry, Ron et Hermione entrent en sixième année à Poudlard où ils vont vivre leur dernière année avant la majorité qui est fixée, chez les sorciers, à l’âge de dix-sept ans. Des événements particulièrement marquants vont contribuer à faire passer Harry du statut d’adolescent à celui d’homme.

Avis

De mémoire, ce tome était mon préféré de toute la saga. Et après cette relecture, cela reste confirmé ! Si mes articles sur les autres tomes vous intéressent, vous pouvez les retrouver sur mon blog : tome 1tome 2tome 3, tome 4 et tome 5.

Ce que j’ai aimé :

Severus Rogue, mon personnage favori. Celui-ci devient professeur de Défense contre les forces du mal, ce qui lui offre nombre d’opportunités pour des répliques cinglantes. On en découvre aussi plus sur son talent pour les potions et la magie (notamment la magie noire) à travers le livre du Prince de Sang-Mêlé, et on apprend qui étaient ses parents.

Le passé de Voldemort. À travers des souvenirs recueillis par Dumbledore, on suit au fur et à mesure le passé de Voldemort quand il était Tom Jedusor. On découvre les secrets de ses parents, de sa naissance, de son passage dans un orphelinat et de son éducation à Poudlard. On comprend comment il est devenu Voldemort, aussi bien par une évolution physique que mentale et magique.

La mise en place de l’intrigue des Horcruxes. Dans ces mêmes souvenirs, on découvre les Horcruxes et la fascination de Voldemort pour celles-ci. Dumbledore expose ses théories, en listant les différents objets qui auraient pu être utilisés. On se rend également compte que le médaillon de Serpentard a été volé par un certain R.A.B.

Ce que j’ai moins aimé :

Le caractère de Harry, toujours. Le caractère détestable de Harry s’efface dans ce tome par rapport au précédent, mais il n’est toujours pas transcendant. Il est même assez fade, tout en restant borné avec un égo assez surdimensionné. De même, sa relation avec Ginny est très rapide à se mettre en place, et on ne comprend pas bien ses sentiments.

Ce que le film nous a fait oublier :

La vérité sur la naissance de Tom Jedusor et son éducation à Poudlard. Il est le fils de l’héritière de Serpentard et d’un moldu, que la jeune femme avait ensorcelé car elle en était follement amoureuse. Il finit par la laisser quand il s’en rend compte, et elle se retrouve seule et meurt peu après la naissance de Tom. C’était un sorcier brillant, beau et populaire déjà à ses 11 ans, avant de partir en quête pour créer des Horcruxes.

Les recherches autour du Prince de Sang-Mêlé. Le livre de potion utilisé par Harry tient une place beaucoup plus importante que dans le film. Hermione fait des recherches pour savoir de qui il s’agit, et Harry apprend de nouveaux sorts inventés par ce mystérieux personnage. Il fait énormément de potions, et la révélation de l’identité du Prince a un véritable impact.

Note

Personnages : 4/5

Univers : 5/5

Intrigue : 5/5

Style : 5/5

19/20 


« Voldemort s’est créé lui-même son pire ennemi comme le font toujours les tyrans partout dans le monde ! Sais-tu à quel point les tyrans craignent les peuples qu’ils oppressent ? Chacun d’eux sait très bien qu’un jour, parmi ses nombreuses victimes, il y en aura forcément une qui se lèvera et frappera à son tour ! »

Plume.

Les Délices d’Ève – Emilie Collins

les-delices-d-eve-925278

Titre : Les Délices d’Ève

Auteur : Emilie Collins

Editions : Emoi

Genre : Romance

Sortie : 2017

Résumé : Ève ne vit que pour une chose  : sa passion pour la pâtisserie. Et la prestigieuse école dans laquelle elle étudie pourrait lui ouvrir les portes des établissements les plus prisés de Paris. C’était sans compter l’irruption du très charmant Zacharie Beauregard dans sa vie. Lorsqu’ils passent ensemble une nuit passionnée, elle ignore qu’il est non seulement un célèbre jeune talent de la pâtisserie, mais aussi son nouveau professeur? Entre carrière et sentiments, Ève devra opérer un subtil dosage.

Avis

J’ai craqué pour ce roman grâce à ce résumé alléchant, car je recherchais des romances fraiches pour égayer mon été. Résultat : je l’ai dévoré en quelques heures pendant un long voyage en voiture. Ce fut une lecture très agréable, qui ne mange pas de pain mais qui m’a fait passer un très bon moment.

L’histoire est une explosion de saveurs : le sucre des pâtisseries préparées tout au long du roman, les épices de la relation passionnée entre Ève et Zacharie, le sel des disputes et des coups bas entre les personnages… Tout est réuni pour créer une atmosphère qui me plait, car le monde de la pâtisserie me fascine (et j’écris cette chronique en regardant les replays du Meilleur pâtissier, c’est pour dire).

Je me suis particulièrement identifiée au personnage d’Ève, qui se laisse emporter par sa relation naissante sans penser aux conséquences. C’est une véritable passionnée, mais elle est également plus fragile qu’elle ne le laisse paraitre et il lui arrive de craquer sous la pression. C’est donc carton plein pour ce personnage.

J’ai été moins touchée par Zacharie, qui a un caractère assez inaccessible et parfois vraiment agaçant. Les personnages secondaires sont attachants, comme le frère amusant et protecteur d’Ève. Certains autres sont faits pour être détestés, et cela fonctionne particulièrement bien.

L’histoire d’amour est fraiche et sort un peu des sentiers des romances que j’ai pu lire par ailleurs. Elle m’a fait passer par une multitude d’émotions, de la colère au bonheur. Et c’est tout ce que je peux attendre d’une romance réussie. En revanche, j’ai trouvé que le rythme s’essoufflait un peu vers la fin, notamment dans le dernier tiers du roman, même si je n’ai pas décroché de ma lecture.

Quant au style, je n’ai rien à redire dessus. J’ai beaucoup aimé les métaphores entre la pâtisserie et les émotions de la narratrice, qui ont parfois réussi à me faire rire. L’écriture était bien fluide, et a rendu ma lecture encore plus agréable.

Je suis donc très satisfaite de cette lecture estivale, qui fut une bonne surprise !

Note

Personnages : 4/5

Univers : 4/5

Intrigue : 3/5

Style : 5/5

16/20


« Quel dessert va-t-il être pour moi, maintenant ? Je déteste le baba au rhum, mais ça ne lui va pas. Quoique… le côté sournois de l’alcool, les fruits confits écœurants, et ce foutu savarin qu’il faut battre encore et encore… »

Plume.